La fonction respiratoire est en partie automatique et inconsciente comme un réflexe vital, mais on peut tout de même la contrôler consciemment. Cette fonction peut être altérée pour de nombreuses raisons comme la posture, l’environnement, l’état psycho affectif, etc. La respiration est également un moyen d’expression de certaines émotions.

Les différentes phases de la respiration

Lorsque le stress ou l’anxiété perturbe le souffle, on peut consciemment tenter de contrôler cette respiration et chercher à en utiliser les vertus relaxantes. Le diaphragme, un muscle en forme de voile de parachute situé entre le thorax et l’abdomen, permet les mouvements inspiratoires qui se déroulent en deux phases.
Une phase abdominale caractérisée par une descente du muscle diaphragme lors de la contraction de ses fibres musculaires. Cette contraction crée une dépression au niveau thoracique et un appel d’air vers les poumons. Ce mouvement du diaphragme a pour conséquence de repousser les viscères abdominaux vers le bas. Si la ceinture abdominale est normalement souple, il provoque le « gonflement du ventre » qui est une expression impropre, car il n’y a pas d’air qui entre dans l’espace abdominal lors de la respiration.
Une phase thoracique durant laquelle les fibres musculaires poursuivent leur contraction. Ce qui entraîne l’élévation des côtes basses, permettant l’ouverture en largeur de la partie inférieure du thorax. Le relais est ensuite pris jusqu’à l’élévation finale des côtes supérieures. En période de stress, le diaphragme ne fonctionne plus de manière optimale, limitant ainsi l’apport d’oxygène vers les poumons.

Massez votre diaphragme

Pour masser votre diaphragme, positionnez les doigts de la main au centre sous le rebord des côtes et commencez par glisser vos doigts sous la cage thoracique. Ensuite, faites lentement plusieurs cycles respiratoires en essayant de faire pénétrer vos doigts en profondeur au cours de l’expiration.
Il est nécessaire d’être dans une position où les muscles abdominaux sont détendus afin de faciliter cette palpation. Pliez vos jambes en faisant un angle droit par rapport à votre tronc.
Vous pouvez positionner les paumes des mains de part et d’autre des côtes basses au-dessus du rebord costal à droite et à gauche. En effet, cela permet de sentir l’augmentation de volume du thorax durant l’inspiration qui caractérise la phase de pénétration de l’air à l’intérieur des poumons. Enfin, inspirez et expirez profondément afin d’évaluer s’il existe une différence d’amplitude entre les deux côtés.